Le journaliste Thierry Niemen raconte la saga des " gangs des machines à sous ", qui a sévi des années 1970 à l'an 2000 et aura décimé la pègre française. Il s'appuie notamment sur les souvenirs, anecdotes et confidences exclusives d'acteurs de cette " French Connection ". Enquête sur la guerre sanglante des machines à sous Pour espérer s'enrichir, les voyous, au début des années 1970, n'avaient guère le choix.Il leur fallait braquer : banques, bijouteries, fourgons blindés, voire convois ferroviaires ultra-sécurisés. Après le reflux de la " French Connection ", un nouveau business s'installe. Il durera plus de trois décennies. L'enfer de la drogue côtoie désormais celui du jeu. Place aux machines à sous, avec leurs promesses d'argent facile et exemptes de lourdes condamnations ! Cette révolution du grand banditisme coïncide, à son début, avec une accalmie sur le front des crimes et délits.Mais le répit ne dure pas. Avides de gains faciles et sans limites, les gangs se déchirent pour conquérir toujours plus de parts de marché au détriment des concurrents. De Marseille à Paris, trente années de tueries, de morts violentes et de règlements de comptes, sur fond de rivalités ou de haines. La guerre sanglante des machines à sous va ainsi décimer, tout d'abord, le Milieu provençal, puis connaître ses ultimes répliques jusque dans la capitale, aux portes mêmes du pouvoir.Dernier épisode d'une interminable litanie : l'exécution de Francis le Belge, parrain déchu, à quelques pas de l'Elysée, qui défraiera la chronique judiciaire et médiatique en 2000. Thierry Niemen raconte les trois décennies qui aura chamboulé la pègre française. Il a a bénéficié des confidences, livrées sous le sceau de l'anonymat, des dénommés Max et Roger, tandem de bandits septuagénaires qui ont vécu du système d'économie parallèle des " bingos "...entre deux séjours derrière les barreaux.
2 rue du petit Parc
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